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recharge

Dévoilé la première fois sous forme de prototype le 19 juillet 2006, le Roadster Tesla révolutionnaire a été formidablement bien accueilli partout, les gens étant inspirés par la vision selon laquelle de belles voitures haute performance pouvaient ne générer aucunes émissions et ne pas consommer de pétrole.

Moins de deux ans après cette date, cette vision est devenue réalité alors que Tesla Motors démarre la production de ce véhicule électrique révolutionnaire. Tous les véhicules millésime 2008 ont été vendus et Tesla accepte actuellement les commandes pour le Roadster Tesla millésime 2009. À ce jour, plus de 900 Roadsters Tesla ont été réservés au total.

Au cours de la mise au point du Roadster, Tesla Motors s’est attribué la position de leader dans le domaine de la technologie des véhicules électriques, position que la société prévoit de conforter au cours des années à venir, aboutissant à la mise sur le marché de son prochain modèle, une berline sportive cinq places, en 2010.

Le président-directeur général de Tesla Motors, Ze’ev Drori, apporte d’autres commentaires concernant cet important jalon sur le blogue d’entreprise à l’adresse

http://www.teslamotors.com/blog2/?p=57.

La naissance d'un nouveau constructeur est toujours un évènement, et c'est encore plus vrai quand il s'agit d'un constructeur de voitures électriques. C'est le projet de deux entrepreneurs de la Silicon Valley, Martin Eberhard et Marc Tarpenning. Pour le mener à bien, ils sont parvenus à lever plus de 60 millions de dollars auprès d'investisseurs très en vue comme Elon Musk, l'un des fondateurs de Paypal, ou Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google. Il faut être doué, mais il faut aussi avoir de la chance. L'entreprise s'appelle Tesla Motors, mais plus que par la technique, c'est par son business-plan que ce constructeur se distingue.

Le but de l'entreprise est de vendre des voitures aux américains. Pour que cela soit bien clair et net, ils l'ont écrit dans la FAQ de leur site : « We will not sell a Tesla Roadster to anyone outside of the continental US ». Pas la peine de demander, il n'y aura rien pour les étrangers. Côté production, ce n'est pas mal non plus, puisque la société Tesla Motors ne produira rien, achètera tout, et sous-traitera même l'assemblage final de l'auto au fabricant anglais Lotus. Celui-ci a une bonne pratique de la petite série, mais il est faux de penser que cette Tesla est une Elise électrifiée. Ce roadster Tesla est bien plus gros (3.95 x 1.87 x 1.12 m). Il est vrai par contre que toute deux ont une structure en aluminium de construction similaire.

La conception est cependant totalement différente, puisque la structure de la Tesla doit accomoder un petit moteur électrique (seulement 70 kg), mais un gros pack de batteries. Le moteur est puissant, 185 kW à 13 500 tr/mn (251 ch), et c'est une boite à 2 rapports qui transmet sa puissance aux roues arrières. La première monte à 100 km/h, et la seconde à un peu plus de 200 km/h. L'accélération de 0 à 100 km/h est donné pour environ 4 secondes, mais nous précisons que ce chiffre est une estimation.  
 
La voiture présente a néanmoins un aspect appréciable de produit fini, et abouti, avec l'air conditionné, un verrouillage centralisé, des sièges chauffants, 2 airbags, un système de contrôle de la pression des pneumatiques, des vitres latérales électriques, un toit souple en série, et un hardtop en option. Ils ont travaillé plus de 3 ans, avant de montrer la voiture, et cela se voit. Le souci du détail se constate en de nombreux éléments qui ont été marqués, estampillés, ou gravés du nom du constructeur. Mais il y a aussi les relais électriques. Nous le signalons, car en même temps que cela témoigne de la volonté des concepteurs de l'auto de faire un bel objet, cela signifie aussi qu'ils n'ont pas cherché à rogner les coûts à tout prix.

Mais ce que le constructeur indique avec fierté, c'est l'autonomie, qui serait entre 320 et 400 km. Ce qui avec les 500 cycles permis, permettraient de faire plus de 160.000 km avec le même jeu de batteries, c'est excellent. Pour recharger, Tesla indique un temps minimal de 3 heures et demie, et il est évident que ce n'est pas sur une prise 16 A classique. La voiture sera livrée avec un système de charge dédié, à faire installer dans son garage par un électricien compétent, et qui consiste essentiellement en la pose d'une prise 70 ampères. Mais cela oblige à ravitailler toujours au même endroit (!), chez soi, et si le client veut pouvoir ravitailler à partir de n'importe quelle prise de courant, il faut recourir à une option. L'option consiste en un boitier embarqué affublé de plusieurs prises, pour pouvoir se brancher aussi bien sur du 220 que du 110 V, encore largement en usage aux USA. Reste qu'en 110 V 8 A, il faudra plus de 24 heures de charge...

l’intérieur

le moteur

Et oui on oublie que la tesla a un moteur (la capote por le toit est posé dans le coffre)

Proposition intéressante, Tesla a noué des accords de partenariat avec des installateurs de panneaux solaires. Alors pour celui qui a le budget, et la place pour installer plus de 50 m2 de capteurs, il est possible de balancer la consommation d'électricité de son auto par sa production domestique, qui est renvoyée vers le réseau quand l'auto ne charge pas. Zéro pollution à l'utilisation, et zéro pollution à la production de l'énergie, c'est la recette miracle, mais ce n'est pourtant pas cela que le constructeur choisit de mettre en avant. Le grand atout de ce roadster Tesla serait en effet : son agrément d'utilisation.
 
C'est cela que Tesla met en avant, parce que cette auto est une vraie voiture de sport, avec toutes les joies de la traction électrique (couple immédiat, très grande plage de régimes utilisables, silence de fonctionnement), avec le plaisir de la puissance, et la jouissance d'une autonomie correcte. Nous sommes d'accord, mais une chose nous chagrine pourtant. Elle est que pour une auto qui porte le nom de Tesla, de Nikola Tesla, le génial inventeur, le grand Maître du courant alternatif, cette voiture n'a pas grand chose d'innovant. Toutes les caractéristiques du roadster Tesla sont en effet semblables à celles de la Venturi Fetish.

Porsche a sa 911 GT3, Tesla a désormais son Roadster Sport.
 
Le travail a consisté à améliorer les perfomances déjà décoiffantes de la toute première sportive électrique. Le 0-97 km/h gagne 2 dixièmes (3.7s au lieu de 3.9s) grâce à l'optimisation du moteur électrique (la deuxième version oeuvre de Tesla) qui offre ainsi moins de résistance et un plus haut pic de couple.
 
Ajoutez à ça des chaussettes Yokohama High Performance, des suspensions et des barres anti-roulis réglables et vous avez un engin à très haute-tension totalement dirigé vers la recherche de performance.

le sport

La Roadster Sport se présente sous la forme dun pack à rajouter sur la Roadster normale. Au total, cette nouvelle Roadster Sport coûtera 128 000 dollars aux Etats-Unis et son prix hors taxe en Europe est de 112 000 euros.
 
La Roadster normale reste au catalogue, et ses possesseurs peuvent la passer en version Sport en payant la différence de prix entre les deux versions.

Brabus Tesla Roadster .
 
A première vue, le sorcier de Bottrop, qui s'est dispensé de toute modification touchant aux liaisons au sol ou à la structure, semble d'être cantonné à une relative tempérance esthétique. Malgré une certaine profusion de diffuseurs, d'ailerons ou de lèvres de boucliers, les ajouts aérodynamiques, qui demeurent raisonnablement discrets, dynamisent la ligne du petit roadster californien sans la dénaturer. Si elle tranche avec le noir traditionnellement associé au spécialiste teuton du tuning, la livrée blanc mat n'est pas non plus une réelle surprise, tant cette teinte devient omniprésente sur les concepts aux prétentions environnementales. Les sièges allégés et les habillages en alcantara renforcent même l'exclusivité du cockpit. Seuls les néons bleutés omniprésents, en embuscade sous les bas de caisse et dans les seuils de porte, sont d'un effet discutable.

Ainsi, la surprise n'est donc pas à chercher dans les attributs esthétiques de la bête, qui décline sans surprise les classiques du tuning haut de gamme « à l'allemande », mais plutôt dans les vocalises de la belle. En effet, le carrossier teuton s'est employé à travailler le ramage du petit roadster yankee, naturellement condamné au mutisme par son mode de propulsion électrique. Equipé d'un inédit et surprenant « Sound Generator » couplé à l'accélérateur, le Tesla modifié par Brabus offre ainsi le choix entre les sonorités de divers moteurs thermiques, dont un caverneux V8. Le préparateur s'est même hasardé à composer une bien étrange partition, en concoctant de déconcertants gargouillis supposés singer ceux d'un « vaisseau spatial ». Si la mise en oeuvre fait sourire, il n'est toutefois pas impossible que de tels dispositifs rejoignent à moyenne échéance le monde de la série.